Diário de leitura
Études, de Jonathan Littell, edição Fata Morgana, 2007. Na badana, uma definição de estudo, retirado de Les mots de la musique, de Christophe Hardy: «composition instrumentale destinée à l'apprentissage technique. Elle recherche la maîtrise d'une dificulté en l'isolant, en l'abordant de façon raisonné, systématique et répétitive pour mieux la vaincre et l'apprivoiser. Elle laisse néanmoins s'exprimer la créativité artistique, ce qui la distingue d'um simple exercice.»
É todo um programa. No resultado, o programa está lá, mas falta-lhe o domínio da miniatura. Tem, ainda assim, algumas coisas interessantes.
O final da primeira narrativa, «Un dimanche d'été»:
«Vraiment, je ne devrais pas parler de ces choses. L'été continue, il est loin d'être fini. On en devrait en parler qu'après, longtemps après. Le mieux serait de ne jamais en parler, de crever silencieux et que tout ça disparaisse avec, ces écartèlements et ces lumières dont à la fin on verra que la vie a été faite, si on ne le voit déjà, et si on peut jamais dire d'une vie qu'elle soit faite, mais si on n'arrive pas à se taire, au moins que ça soit plus tard, et que ça ait été proprement digéré avant qu'on ne le régurgite. L'été n'est même pas fini, les sirènes viennent de se mettre à hurler, il faudrait apprendre à se faire pousser une peau avant de jouer à s'écorcher avec des rasoirs d'aussi piètre qualité. Tant d'impatience me désole.»